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On distingue deux types d’agressions au travail. Il y a les violences (verbales, incivilités, harcèlements, violences physiques) en interne et les violences externes au travail.

Les violences internes au travail font partie des risques psychosociaux en entreprise. L’accord du 26 mars 2010 sur le harcèlement et la violence au travail apporte aux employeurs et aux salariés « un cadre concret pour l’identification, la prévention et la gestion des problèmes de harcèlement et de violence au travail ». La convention n°190 de l’OIT est la première réponse normative mondiale.

Les violences externes au travail relèvent d’incivilités, de comportements hostiles, de menaces, d’agressions, de cambriolages ou mêmes d’attentats subies par des employés souvent en contact avec le public. C’est sur ce type d’agression au travail que nous allons nous concentrer dans cet article. Enfin, nous présenterons des solutions de prévention et d’alerte.

Quels secteurs sont les plus touchés par les violences externes ?

Les violences externes sont les agressions causées par des personnes extérieures à l’entreprise. Cela  peut être un client, un fournisseur ou encore les passants quand on travaille dans la rue, dans un petit commerce ou tout espace public.

Les exemples de professions exposées aux risques d’agressions sont nombreux : 

  • commerçants
  • médecins
  • réceptionnistes
  • veilleurs de nuit
  • les techniciens qui interviennent lors d’une réparation
  • les femmes de ménage
  • services de nettoyage et d’entretien des espaces publics
  • les conseillers d’aide à l’emploi, les métiers de l’hôtellerie
  • les chauffeurs livreurs
 
 Toutes ces professions ont une chose en commun : l’isolement.

Les agressions chez les travailleurs isolés

La situation de travail isolé  existe depuis longtemps, mais c’est un phénomène qui demeure encore mal appréhendé par le monde de l’entreprise. Reconnue depuis 1992 par un décret législatif, elle touche tous les secteurs d’activité. En raison de l’augmentation du coût du travail, mais aussi par souci de compétitivité des entreprises, le travail isolé se développe de plus en plus.

Les risques d’agressions chez les travailleurs isolés sont plus élevés pour des raisons évidentes. De plus, beaucoup ont un sentiment d’insécurité. C’est d’autant plus grave car la victime d’une agression n’a personne pour lui porter secours avant, pendant et après l’agression. L’isolement favorise l’aggravation de potentielles blessures

De plus, les moyens d’alerte classiques, comme un appel classique depuis un téléphone, prennent souvent trop de temps et ils ne font pas partie de procédures de sécurité bien définies avec une identification et une localisation précise de la victime.

L'employeur est-il responsable des violences externes subies par ses salariés ?

Oui, selon l’Institut National de Recherche et de Sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), « les employeurs peuvent voir leur responsabilité civile et pénale mise en cause en raison d’un évènement survenu sur les lieux de travail, ce qui implique notamment de prévenir les violences externes qui surviennent dans le cadre du travail »

L’employeur doit repérer et inscrire les situations à risque de chacun de ses employés dans le Document Unique d’Evaluation des Risques (DUER). Des mesures de prévention et de protection collectives doivent ensuite être mises en place en fonction des risques : les responsables de ces travailleurs isolés ont une obligation de résultat en matière de sécurité des personnes.

Toujours d’après l’INRS, « une politique de prévention et gestion des violences externes doit également anticiper les mesures permettant d’en réduire l’impact quand malgré tout elles surviennent ».

Quelles solutions d'alerte contre les agressions au travail ?

La mise en place d’un Dispositif d’Alarme pour Travailleurs Isolés (DATI) permet de prévenir les secours nécessaires ou une personne responsable de la sécurité de l’entreprise concernée dans un bref délai. Ces solutions d’alerte sont dotées de boutons SOS physiques. D’une simple pression sur le bouton SOS de ces dispositifs, une alerte est envoyée par cascades d’appels/SMS vers des destinataires prédéfinis, vers un serveur de supervision ou encore un centre de télésurveillance.

Ces dispositifs d’alerte proposent une configuration personnalisable, et dans le cadre de risques d’agressions, un mode anti-agressionCette configuration permet une écoute discrète du destinataire de l’alerte via le micro du dispositif pour effectuer une levée de doute. Le haut-parleur est désactivé.

Parmi la large gamme de solutions d’alerte distribuées par Magneta, la montre d’alerte e-WG100 se distingue par sa discrétion.